Le gardien
Bonjour et bienvenue au refuge de l’Etang Fourcat. Voici quelques mots sur mon parcours.
Je suis originaire de l’Ariège. Mon père nous y a fait découvrir la randonnée et les paysages pyrénéens durant mon enfance. L’ancien gardien du refuge de l’Etang Fourcat était un ami de la famille. J’ai ainsi vécu mes premières expériences de montagne là-haut. J’avais en quelque sorte une prédisposition pour ce refuge, et en devenir le gardien, bien plus tard, était comme un retour aux sources.
Après mes études, j’ai travaillé pour un comité départemental de la Fédération Française de Randonnées Pédestre, puis pour une agence spécialisée dans le tourisme et la randonnée durant 3 ou 4 ans. J’étais également accompagnateur en montagne, pratiquant de randonnée et de ski de randonnée. J’ai donc toujours baigné dans le milieu du tourisme et la montagne.
J’ai ensuite exercé en tant qu’aide gardien au refuge de Rulhe pendant 4 ans. Cette expérience m’a convaincu de devenir gardien de refuge.
Ce que j’aime particulièrement dans ce métier
Avant tout, j’aime le cadre de travail, dans l’environnement montagnard. J’aime aussi l’accueil et le contact avec la clientèle qui est tout autant passionnée que moi. Le refuge est ainsi bien souvent un lieu d’échange et de partage.
Au refuge, notamment les jours de mauvais temps, il y a aussi l’isolement, ce sentiment d’être seul au monde, qui est grisant.
La particularité du refuge de l’Etang Fourcat
Le refuge de l’Etang Fourcat est assez éloigné de tout. Il est en effet assez difficile d’accès, non pas techniquement, mais par la longueur de l’itinéraire de montée. Il n’est pas non plus situé sur des itinéraires très fréquentés, il est donc peu connu.
Cet éloignement renforce le sentiment d’immersion et d’isolement dans le milieu montagnard. Le paysage autour est très minéral, jalonné de lacs. C’est ce qui fait l’identité du refuge, posé sur son promontoire rocheux.
Malgré tout, il existe un accès moins difficile depuis l’Andorre, parla vallée d’Ordino et la station d’Arcalis. Cette position frontalière du refuge permet d’attirer des randonneurs d’Andorre et de Catalogne.
Côté activité, le refuge est très orienté vers la randonnée pédestre peu technique. Nous y accueillons des randonneurs sur la HRP, la variante du GR10 ou en chemin vers les sommets alentours. Nous accueillons aussi des pêcheurs venant profiter des eaux poissonneuses du lac, et des randonneurs néophytes pour qui le refuge est un objectif en soi.
Au plaisir de vous voir là-haut,
Guillaume